Actualités

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4 avril 2022

École d’été sur l’Amérique latine : mémoire(s) en dialogue et dispute

Du 2 au 6 mai 2022 (présentiel avec option à distance synchrone)

L’Université Laval vous invite à participper à la première édition de cette école d’été visant à analyser la portée actuelle des concepts sur la mémoire qui ont émergés en Amérique latine dans les années 70’ et 80’, ainsi qu’à générer un espace pour discuter de l’actualité et de la circulation des dispositifs de mémoire entre l’Amérique du Sud et l’Amérique du Nord. Des cours magistraux ainsi que des ateliers seront donnés par des chercheurs renommés provenant d’Amérique latine. L’école d’été offre une opportunité unique aux étudiant.es de 2e et 3e cycle effectuant des recherches sur la mémoire du passé récent – de préférence en Amérique latine, mais aussi en Amérique du Nord d’assister à des cours magistraux, tables rondes ainsi que de participer à des ateliers de travail sur leurs propres recherches en cours.

Des formules créditées et non créditées sont offertes. Date limite d’inscription le 14 avril 2022.

Demande de bourses à la mobilité et au logement (date maximale de dépôt 14 avril 2022)

Pour consulter toutes les informations et pour visionner le programme préliminaire, consultez le site web suivant: https://www.eti.ulaval.ca/ecoleameriquelatine


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9 décembre 2021

Mission d’observation en Colombie: Communiqué de presse

Ce communiqué nous a été acheminé par la professeure Geneviève Dorais, codirectrice du LIELA, qui participe activement à cette mission.

La mission de vérification des droits humains Québec-Canada-Colombie a été présente en Colombie du 25 novembre au 7 décembre 2021, à l’invitation de la société civile colombienne. L’objectif de la mission était de recueillir des témoignages et de vérifier les allégations de violations graves des droits humains rapportées dans la foulée de la grève nationale qui a secoué le pays de la fin avril au début septembre 2021. La mission s’est également penchée sur des allégations de violation de droits dans le contexte des échanges commerciaux et d’investissements canadiens en Colombie. Ces derniers contiennent des engagements internationaux et nationaux en matière de protection des droits humains, incluant des questions environnementales importantes. Une fois de retour au Québec, la mission s’engage à rédiger un rapport qui, d’une part, détaillera les observations de terrain de la mission, et présentera, d’autre part, l’ensemble de ses conclusions et recommandations. La mission s’engage également à rendre public son rapport au sein des instances canadiennes ou internationales concernées.

La mission canadienne-québécoise a effectué une tournée du pays avec pour thème “Vivos se los llevaron, Vivos los Queremos” (Vivants ils ont été pris, vivants nous les voulons). Elle a entendu des témoignages troublants au cours des rencontres qu’elle a tenues avec de nombreuses organisations et associations au sein des départements suivants: Cundinamarca, Antioquia, Valle del Cauca, Cauca y Huila. Des collectifs citoyens, des institutions scolaires, des associations sociales, des victimes directes et des personnes proches de celles-ci ont soumis des cas à la mission. Ces cas mettaient en lumière l’importance et l’étendue des séquelles causées par la répression exercée pendant et après
la grève nationale sur l’ensemble du territoire colombien.

La participation citoyenne à cette mission a dépassé nos attentes, tant en ce qui concerne le nombre de participants que la diversité des témoignages qui nous permettront d’analyser de plus près la situation et donner suite au processus des organisations du Canada et de la Colombie au cours des prochains mois. Déjà, nous notons quelques graves atteintes aux droits fondamentaux dans certaines régions de la Colombie. Lors de nos visites et audiences, nous avons pu constater un modèle d’intervention systématique répressif et très inquiétant pour l’avenir.

Nous avons noté, en particulier, un profilage systématique des leaders sociaux et syndicaux, avec de lourdes conséquences pour les victimes, leurs familles et les communautés. Plusieurs des personnes qui critiquent les politiques et les actions de l’État se font stigmatiser, harceler, déplacer, enlever, criminaliser et même tuer. Même des personnes n’ayant pas participé aux différentes manifestations sociales sont touchées, les jeunes en particulier et plusieurs victimes de la diversité sexuelle et de genre. De plus, des leaders et des membres de communautés autochtones ont souligné avoir été attaqués par des civils armés durant la grève, parfois même appuyés par la police. Ces acteurs ont rapporté avoir été témoin de violence similaire perpétrée à l’encontre des communautés afro-colombiennes dans le contexte de la défense de leur territoire.

La majorité des personnes consultées ont mentionné avoir participé à des tables de consultation avec différents paliers et institutions du gouvernement, le tout sans succès. Ces consultations n’aboutissent pas ou, pire, ces tables de consultation sont des façons d’identifier des leaders sociaux pour ensuite s’en prendre à eux. Nous avons noté des cas de criminalisation mensongère de ces leaders. De plus, nous avons constaté un discours qui cherche à banaliser les violences mentionnées ci-dessus . Nous avons visité plusieurs communautés directement affectées par les nombreuses activités de compagnies minières et hydroélectriques enregistrées au Canada et soutenues, dans plusieurs cas, par les investissements canadiens. Déplacements forcés, atteintes à la santé, à la mobilité, fracture du tissu social, militarisation du territoire, criminalisation et assassinats de défenseurs et défenseuse sociaux-environnementaux font partie des impacts rapportés à la Commission.


Les disparitions forcées sont évidemment importantes. Elles sont pourtant peu touchées par les rapports officiels en Colombie jusqu’à maintenant. Nous avons constaté qu’il existe une sous estimation de cas de disparitions, particulièrement lors de la grève générale. Plusieurs organismes établissent le nombre de 300 disparitions, voire plus, plutôt que la centaine reconnue par l’État.

Tout ce que nous avons entendu et observé nous préoccupe profondément quant à la situation générale des droits humains en Colombie, situation qui continue de se détériorer. Nous formulerons donc des recommandations urgentes dans le cadre de notre rapport à venir. Nous en profitons pour remercier l’ensemble des associations et organisations que nous avons rencontrées ainsi que les membres de Retorno y Vida qui nous ont accompagnés dans cette mission.


Le 7 décembre 2021

Comité de Solidaridad Canadá por Colombia Facebook et YouTube

Contact: desdecanadaporcombia@gmail.com, +1 (581) 922-2330 Québec +1(581 988 1242) Québec+1 (438) 763-6647 Montréal+1 (778) 789-5076 Vancouver


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26 novembre 2021

Mission d’observation en Colombie: Communiqué de presse

Ce communiqué nous a été acheminé par la professeure Geneviève Dorais, codirectrice du LIELA, qui participe activement à cette mission.

Du 25 novembre au 8 décembre de 2021 la délégation canadienne -québécois est en Colombie. Elle est composée de Simon Pierre Savard-Tremblay, député fédéral de Saint-Hyacinthe—Bagot et porte-parole du Bloc québécois en commerce international, Denise Gagnon ancienne directrice de la solidarité internationale de la Fédération des travailleurs et travailleuses de Québec FTQ, l’auteur et coordonnateur du CAPMO Yves Carrier, le représentant de la Fondation  Salvador Allende de Montréal- Andres Munoz, Cloé Gravel, représentante du Projet solidarité Colombie PASC, Javier Fuentes Bernal, consultant.e en genre et membre de Chimbites et d’AGIR Montréal, David Hernandez représentant d’Alternatives Montréal. Geneviève Dorais, représentante du Laboratoire interdisciplinaire d’études latino-américaines LIELA de l’UQÀM et professeure titulaire du département d’histoire de L’UQAM, et Mario Gil sociologue et représentant du CAPMO. Ainsi que Walter Mora du Comité de solidarité Canada -Colombie. Cette délégation a comme devoir la vérification et l’observation de la situation de droits humains dans ce pays. Cette mission fait partie d’une vague de mobilisation des organismes sociaux, syndicaux et de solidarité internationale qui sont mobilisés en solidarité avec le peuple colombien, face à la crise sociale qui traverse le pays et la grève nationale du début de l’année.

Cette mission appelée « Vivants, ils ont été emmenés, vivant, nous les voulons » , a comme objectif de répertorier et de faire connaitre au public canadien les atteintes systématiques aux droits humains perpétrés en Colombie, notamment en ce qui concerne le phénomène des disparitions forcées. Cette mission vise également à sensibiliser le gouvernement canadien sur les enjeux humains et sociaux des relations économiques et diplomatiques qu’il entretient avec la Colombie, afin qu’il réévalue ses relations avec les gouvernements qui violent les droits humains.

La délégation prévoit des visites dans les régions les plus touchées par la répression, où pourra rencontrer des victimes, de manière à disposer d’un tableau général de la situation des droits humains en Colombie au cours de l’année 2021. Un rapport écrit sera ensuite lancé.

Le CAPMO est encore en campagne de financement pour soutenir les différents partenaires de cette initiative en Colombie. Si vous décidez de soutenir la mission par le biais d’aide financière, nous vous invitons respectueuse et fraternellement à le faire au lien au lien ci-dessous. Les fonds recueillis seront destinés au transport à l’intérieur du pays, à la logistique, au bon déroulement de la mission et au suivi.

Vous pouvez nous faire parvenir votre soutien financier en passant par le site du CAPMO au www.capmo.org à la vignette faite un don. Un reçu de charité vous sera transmis. N’oubliez pas d’inscrire dans les commentaires Mission d’observation et Vérification canadienne en Colombie.

En solidarité avec les peuples du monde

Comité d’appui à la mission d’observation en Colombie

Bogota 25 novembre de 2021

Comité de Solidaridad Canadá por Colombia Facebook et YouTube

Contact: desdecanadaporcombia@gmail.com, +1 (581) 922-2330 Québec +1(581 988 1242) Québec+1 (438) 763-6647 Montréal+1 (778) 789-5076 Vancouver


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13 mars 2020

Annulation dîners-causeries et activités du mois de mars 2020

En conformité avec les consignes émises par la Direction de l’UQAM, nous avons le regret de vous annoncer l’annulation des dîners-causeries du mois de mars 2020. Nous vous tiendrons au courant des développements en lien avec les activités de notre laboratoire au cours des prochaines semaines.





16 juillet 2019

Mois de l’héritage latino-américain – Octobre 2019

Appel à participation

Le Mois de l’héritage latino-américain, qui sera célébré à Montréal chaque année en octobre à compter de 2019, vise à favoriser la convergence et le rayonnement des différentes expressions sociales et culturelles émanant de la population issue de l’immigration latino-américaine, cela dans le but de les valoriser et de mieux les faire connaitre à l’ensemble de la société. En ce sens, les organisations impliquées dans cet appel à la participation souhaitent faire du Mois de l’héritage latino-américain l’espace privilégié et reconnu de mobilisation des talents latino-québécois et la vitrine des multiples contributions civiques, artistiques, intellectuelles et économiques des communautés latino-américaines et hispanophones à Montréal, au Québec et au Canada.


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30 janvier 2019

Programmation des diners-causeries pour la session d’hiver 2019


Diners-causeries Hiver 2019

Les conférences auront lieu entre 12h30 et 14h, Salle A-3740 (UQÀM)

Oscar Mejía Mesa, 25 janvier

« Let us face it, nous sommes tous ici pour y rester »

Verónica Sentis, 22 février

Valparaíso en escena: el imaginario urbano de la ciudad-puerto.

Amanda Perry, 15 mars

Sovereign Alliances: Reading the Romance Between Cuba and the Anglophone Caribbean in the 1970s.

Maria Del Carmen Suescun Pozas,  12 avril

Performative History Before History and Why All History is Activist History.


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8 mars 2018

L’écart salarial par sexe et ethnicité: un rapport de l’Observatoire des diasporas

L’Observatoire des diasporas du CRIDAQ (Centre de recherche interdisciplinaire sur la diversité et la démocratie) de l’UQAM a publié, à l’occasion de la Journée internationale des femmes, une analyse des écarts de revenu d’emploi entre les femmes et les hommes et entre les populations minoritaires et majoritaires. Pour lire le rapport:

Écart salarial – Observatoire des diasporas CRIDAQ